mardi 19 mai 2009

Les vieux

L’influence néfaste et inévitable des personnes âgées sur l’espace-temps

Un regard critique sur les conséquences futures de l’omniprésence de ces personnes du troisième type (âge) nous mène droit vers une conclusion évidente : l’interaction des nobles fripés avec leur environnement va se terminer comme une pomme entre les fesses de Ginette Reno. L’environnement étant la pomme, emprisonnée, méprisée et écrasée en compagnie de matière fécale. Leur présence parmi nous n’est pas obligatoirement déviante, mais les multiples exemples qui surgissent à tout moment sont la preuve d’une dysfonction quelconque. On peut remarquer leur présence dans diverses situations de notre vie qui seront développées plus loin.

À l’épicerie

Plusieurs facteurs jouent ici un rôle déterminant dans le cheminement vers un rejet des valeurs post-soixantaine. Premièrement, dès l’arrivée au stationnement, il faut redoubler de méfiance car circule ici une horde de voitures habitées de chapeaux. La légende raconte qu’il y a une personne âgée en dessous de chaque chapeau, qui aiderait le couvre-chef à conduire le véhicule. Il reste que le conducteur moyen doit toujours s’assurer qu’une personne âgée ne surgit pas d’un espace de stationnement car dans leur temps, les accidents étaient moins fréquents, avec leurs chevaux et leurs armures. Si l’on peut se rendre jusqu’à l’intérieur en un seul morceau, on n’est qu’au début de nos peines dans le temple maudit, comme Indiana Jones lors de sa bataille contre le gros taboul.

L’étape de la sélection du panier est inévitablement retardée par la présence d’une tête grise, qui sélectionne avec soin un panier convenable. Sans vouloir porter de jugement, qu’est-ce que cela peut bien câlisser de choisir un panier plutôt qu’un autre? Lorsque l’on a réussit à s’enfuir avec un panier, il ne reste plus qu’à trouver tout les items qui constituent notre épicerie. Bonne chance à tous les coureurs! On rencontre dans les allées des embouteillages dignes des celles de quelqu’un avec un régime riz-banane-noix, avec la senteur de quelqu’un avec un régime pruneaux-maïs-sunny delight-bud light-yogourt. On constate donc que les plissés sont pour une épicerie ce qu’est au corps humain un mélange des deux pires type de crottes existantes : la dure qui fends le jonc, avec la senteur de la molle qui ne touche pas à l’eau et qui donne avec chaque inspiration un petit haut le cœur.

Appelons cela un échantillon d’église, au niveau de l’odorat. Si tout se passe bien, on finira notre trajet à la caisse, où il faut être patient, car les transactions monétaires se font plus difficilement avec le parkinson. Il serait plus simple pour Michael J. Fox de faire un modèle à coller du Faucon Millenium que d’utiliser adéquatement une carte de crédit pour une vielle baudruche.

Au Wal-Mart
Ici, la situation se corse, car les abonnés au magazine Le bel âge ont du renfort : Les B.S. Que ce soit le premier du mois ou pas, les B.S. ont toujours une piasse de trop à dépenser au Wal-Mart. Comme le Pennington’s est situé juste à côté, une grande proportion des B.S. sont des grosses torches. Un McDonald est justement installé à l’intérieur du Wal-Mart pour assurer la perpétuation du cycle. Les caractéristiques en milieu « épicerie » s’appliquent ici, avec l’apport des assistés sociaux. Les bouchons peuvent prendre une ampleur incroyable, étant donné la plus grande variété d’items à regarder inutilement. L’allée des cartes de fête est l’endroit parfait pour sentir l’odeur nauséabonde d’un pet furtif relâché par les sphincters épuisés d’une vielle gerce.
Il faut aussi considérer que les objets qu’on retrouve au Wal-Mart sont plus lourds que ceux de l’épicerie. Il faut donc redoubler de patience, comme si on attendait que Martin Deschamps devienne bon aux bâtons du diable (en référence au jeu de hippie popularisé par le cirque du soleil). La plupart du temps, si on essaie d’accélérer le processus, on a droit à une discussion aussi plaisante qu’une partie d’aki avec Terry Fox. En effet, une majorité écrasante de vieux chiffons ont une réticence incroyable à interagir avec les membres de la deuxième décennie et s’en suit une discussion où même le plus érudit des adolescents se verra brimé dans sa façon de penser.

La marchette contre le skate-board

La non-réciprocité du droit à la libre expression entre les générations est désolante. Ce doigt, qui peut servir de support lors d’une relation sexuelle, est utilisé plus fréquemment par les jeunes générations, mais est plus toléré chez les aînés. Et croyez-moi, le port du béret de pêcheur n’enlève rien à la gravité d’utiliser le doit d’honneur. Ce fait se transpose à la plupart des situations de la vie. Si un vieux nous dépasse dans une file, il faut le laisser passer, sinon on est un ingrat. Le contraire est un outrage incroyable. La photo ci-haut nous montre un aperçu de ce que deviendra la populace vieillissante si on ne fait rien pour l’empêcher.
À l’aube de l’apocalypse?

Le jour viendra où les vieux se révolteront et déverseront sur le reste du monde leur philosophie de peppermint et de linge brun en feutre. Ce jour marquera le début de la fin, l’ébauche d’une déchéance brutale de l’espèce humaine suivie de la fin du monde. En 2012, comme les mayas l’avaient prévu, les planètes vont s’aligner de manière à ce que tous les écosystèmes s’effacent simultanément.

Je tiens à remercier et à féliciter toutes les personnes âgées qui ont su conserver leur goût de vivre et leur respect des autres, à travers le temps. Si tous les vieux étaient comme vous, cet article n’aurait même pas lieu d’être, faute de facteurs discriminants. Être agréable, ça n’a pas de prix. Travaillons tous pour un environnement sain pour chacun de nous car en fait, sans tenir compte des odeurs, notre cohabitation pourrait être optimale avec une ouverture d’esprit généralisée.

Gravy

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