Un regard critique sur les conséquences futures de l’omniprésence de ces personnes du troisième type (âge) nous mène droit vers une conclusion évidente : l’interaction des nobles fripés avec leur environnement va se terminer comme une pomme entre les fesses de Ginette Reno. L’environnement étant la pomme, emprisonnée, méprisée et écrasée en compagnie de matière fécale. Leur présence parmi nous n’est pas obligatoirement déviante, mais les multiples exemples qui surgissent à tout moment sont la preuve d’une dysfonction quelconque. On peut remarquer leur présence dans diverses situations de notre vie qui seront développées plus loin.
À l’épicerie
Plusieurs facteurs jouent ici un rôle déterminant dans le cheminement vers un rejet des valeurs post-soixantaine. Premièrement, dès l’arrivée au stationnement, il faut redoubler de méfiance car circule ici une horde de voitures habitées de chapeaux. La légende raconte qu’il y a une personne âgée en dessous de chaque chapeau, qui aiderait le couvre-chef à conduire le véhicule. Il reste que le conducteur moyen doit toujours s’assurer qu’une personne âgée ne surgit pas d’un espace de stationnement car dans leur temps, les accidents étaient moins fréquents, avec leurs chevaux et leurs armures. Si l’on peut se rendre jusqu’à l’intérieur en un seul morceau, on n’est qu’au début de nos peines dans le temple maudit, comme Indiana Jones lors de sa bataille contre le gros taboul.
L’étape de la sélection du panier est inévitablement retardée par la présence d’une tête grise, qui sélectionne avec soin un panier convenable. Sans vouloir porter de jugement, qu’est-ce que cela peut bien câlisser de choisir un panier plutôt qu’un autre? Lorsque l’on a réussit à s’enfuir avec un panier, il ne reste plus qu’à trouver tout les items qui constituent notre épicerie. Bonne chance à tous les coureurs! On rencontre dans les allées des embouteillages dignes des celles de quelqu’un avec un régime riz-banane-noix, avec la senteur de quelqu’un avec un régime pruneaux-maïs-sunny delight-bud light-yogourt. On constate donc que les plissés sont pour une épicerie ce qu’est au corps humain un mélange des deux pires type de crottes existantes : la dure qui fends le jonc, avec la senteur de la molle qui ne touche pas à l’eau et qui donne avec chaque inspiration un petit haut le cœur.
Appelons cela un échantillon d’église, au niveau de l’odorat. Si tout se passe bien, on finira notre trajet à la caisse, où il faut être patient, car les transactions monétaires se font plus difficilement avec le parkinson. Il serait plus simple pour Michael J. Fox de faire un modèle à coller du Faucon Millenium que d’utiliser adéquatement une carte de crédit pour une vielle baudruche.
Je tiens à remercier et à féliciter toutes les personnes âgées qui ont su conserver leur goût de vivre et leur respect des autres, à travers le temps. Si tous les vieux étaient comme vous, cet article n’aurait même pas lieu d’être, faute de facteurs discriminants. Être agréable, ça n’a pas de prix. Travaillons tous pour un environnement sain pour chacun de nous car en fait, sans tenir compte des odeurs, notre cohabitation pourrait être optimale avec une ouverture d’esprit généralisée.
Gravy
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