dimanche 9 janvier 2011

Cloaque il en soit

Des fois ça fait du bien de se confier ou de passer aux actes afin de se débarrasser de la crotte qu’on a sur le cœur. Dans mon cas ce n’est pas une crotte mais bien une belle grosse barouette à fumier. Mon ancienne job, c’était de la calisse de meeaearde. De part mon expérience, je peux vous dire que ce genre de job en centre d’appel c’est aussi plaisant que de se faire fister avec un gant de crin. Pas que je sache le feeling réel d’un bon touché plein de crin, mais disons que j’ai l’imagination assez fertile pour imaginer la comparaison. En d’autre mots, travailler pour Fido à été aussi le fun que mon emploi d’été où je passais la moppe après des bukkake party.

Le déclic c’est produit un beau matin de décembre. Je sortais tout juste d’un rêve où je faisais du parachute et m’écriais à pleins poumons; «Que la vie est excitante !!»

 Le retour à la vraie vie fût un choc. Et non, je ne suis plus de l’équipe de hockey de l’université. Et non je ne suis plus en train de voyager ma vie au pays des jaunes. Fini les célébrations, les beaches party, les buckets et les petites Thai cochonnes. Ma vie n’est plus excitante du tout et en plus j’ai quelques petites gouttes de pipi dans mes boxeurs.

Je me suis donc sortie la tête du fion, essuyé le petit beurre brun que j’avais au visage et maintenant je suis prêt à repartir à zéro. C’est le temps que je remettre ma vie à l’heure. Quoi de mieux pour refaire le plein que de passer les vacances de Noel avec la famille et les vieux chums. Alors je vous lève mon verre et vous dit merci pour ce beau temps des fêtes. Quelques bagarres et «dégâts» de gâteau aurait pu faire chavirer la barque mais heureusement l’alcool et le temps ont fini par manquer et nous revoilà, bien sage…… NOT, à nouveau dans la vieille vie.

Bref, la morale de cette histoire; quand t’as du sable dans le cloaque, bin laisse le sortir, essuie toi comme faut et souris parce qu’en fait la vie est bonne. Il suffit seulement de la vouloir ainsi. Voici donc ma résolution du nouvel an; reprendre ma vie en main. La suite est facile à esquisser. Je me ré-inscris à l’école,  je me trouve un emploi plaisant et je couche  FINALEMENT avec une femme noire…
Ah oui ! Une femme noire.

Jean-Famille BérubaL

dimanche 19 décembre 2010

jjjoyyyeeeeeeeeeeee ffffffeeeeeeetennnnnnnnnn! Ca cest joyeuses fetes en gars chaud

Party de Noel du bureau, c’est toujours la qu’on voit de craques de boules de 51 ans et des bonhommes ben chaud qui essai de pogner les cuisses des p’tites nouvelles du bureau.

C'est aussi là que des secrets sont dévoilés, comme par exemple que Jimmy l'informaticien du bureau aime ça se crosser le bat en regardant des vidéos de Mike Ward sans volume parce que criss que ca voix l'énarve, mais il le trouve sexy le bon rien d'humoriste qui fait que dire d'la belle marde tout le temps.

Ou un boss ben chaud qui commence à raconter que le p’tit Tommy là, ben ya juste eu une job parce que son père était dans business avant, et que même si c'est une sacré merde qui comprend pas comment mettre 1 lait 1 sucre dans un café, ben dans le fond le boss peut pas le mettre à la porte si il veut aller au voyage de pêche de l'année prochaine avec son père.

Y'en a plusieurs qui rentre dans une business comme ça ou tout simplement qui se font ''rentrer dedans'' par le pole de la direction.

Et les plus moments des party de noël du bureau, quand tout le monde est trop chaud pi que ca commence à se frencher dans les coins pensant que personne les a vu et que la prochaine semaine au bureau ca va être le sujet de conversation de tout le monde.

Je dis ça parce que je n'ai pas malheureusement pas eu de party de bureau en 2010 et que maudit que j'aimerais ça vous donner des anecdotes dans cte genre là.

Sur un autre ordre d'idée, le temps des fêtes c'est le temps de donner. Que ce soit des cadeaux, du temps pour les gens qu'on aime ou tout simplement de l'amour, c'est le moment de l'année ou on peut se permettre de se lâcher lousse un peu et manger comme des animaux et avoir du pur plaisir.
Alors voici mon top 10 des choses à faire ou que je veux faire dans le temps des fêtes:
1- passer une journée complète à regarder des films de Leslie Nielsen pour lui rendre le juste hommage que je lui dois pour son humour exceptionnel et sa carrière inspirante. Pour ceux qui ne savent pas, le génie de la comédie est décédé le 28 Novembre 2010 d'un criss de pneumonie de marde.
2- faire un bonhomme de neige en slush pour le faire ressembler à Barack Obama parce qu’on n’a pas de neige maudit.
3- virer une bonne brosse et faire des angry pirate toute la soirée pi me réveiller le lendemain avec une gueule et une jambe de bois.

4- trainer une feuille de gui partout ou ce que je vais et embrasser n'importe qui dans la ville

5- envoyer un colis postal adressant mes meilleurs vœux de Noel avec une grosse crotte emballé (je ne sais pas si c’est illégal, il faudrait savoir la procédure judiciaire pour ce genre d'infraction si je peux donner ce nom la à cette hilarante blague)

6- rester 24 heures réveillés au chalet a m'occuper du feu pour une raison aussi simple que d'être le plus mâle de la soirée et montrer que criss que le feu je connais ca. Si c’est pas moi ca va être un autre chum cette année, parce qu'il y en a toujours un plus fin que les autres qui se rend compte le lendemain que finalement criss que cte rôle la c’est beaucoup de responsabilité. SA RAmène des souvenirs ça. Le chalet étant le célèbre chalet de la star montante de Montréal Vinny P.
7- écouter des tounes de noël jusqu'a ce que je pisse par le cul
8- manger tellement de tourtière pi cipaille que n'importe quoi qui me fait penser à ca après me donne tout simplement le gout de retourner en Thaïlande pi manger dla street food qui donne le va-vite

9- Faire des coups chiens a n'importe qui qui est trop chaud et qui dort dans un divan dans un party de chums ou de famille (les coups étant mettre le feu dans ses bas, lui verser des chips écrasé dans la barbe / décolleté si c’est une femme, mettre un doigt ou orteil dans un bol d'eau ou de bière si l'eau est une ressource dur à trouver, faire des dessins vulgaire dans son visage, et bien sur le classique de lui larguer une magnifique caisse en pleine tronche et lui souhaiter un joyeux noël ... le dernier cas s'applique plus aux amis de longue date communément appelé vieille branche)

10- finalement relaxer et se dire que criss qu'on est ben en congé entourés de ceux qu'on aime.

Joyeuses fêtes les chums et envoyez donc chier Éric Salvaille pour moi

The Christmas Mustache

jeudi 25 novembre 2010

Mélange domestique 2010-2011

 Ça fait un bout de temps que personne n’a rien écrit ici et je pense sérieusement qu’il serait plus que temps que nos blogueurs favoris remettent l’épaule à la roue. Personnellement je n’ai pas d’article concret à publier puisque j’occupe mes temps libres avec mes bros à tenter de faire de la zik et devenir millionnaire. Alors ce que j’offre aujourd’hui est plutôt un melting pot de réflexions caves, de commentaires stupides et de toutes les conneries qui me passeront par la tête dans les 15 prochaines minutes et qui pourront je le souhaite, aider à relancer notre bon vieux «Mél. Dom.» Donc en gros c’est un peu comme un stand-up, à la différence près que je suis assis.

Essayes dont toi, de trouver un parent qui s’astine pas quand c’est le temps d’acheter du Cheez-whiz.

Qu’est-ce qui pue et qui n’a aucune idée de la réponse?
Toi, espèce d’imbécile !

Beaucoup de personnes  on tenté de mettre fin à la guerre au Moyen-Orient. Mais en fait, au lieu d’élever leurs gosses de 6 ans avec une mitraillette pourquoi on leur construit pas tout pas simplement des glissages d’eau, criss!

Profites de la vie au maximum. Tu sais jamais quand tu pourrais te faire frapper par un bus remplis de gangster qui te tire dessus pendant que tu déboule un escalier en feu.

Ne crois surtout pas ce que te dira l’urologue…. Ça va faire maaaaaaal !

Voici maintenant la section poésie/vagabond/ladies-man :

Qu’elle soit grande, petite, mince ou ronde
J’aimerais goûter au sexe enflammé d’une femme de chaque ethnie
Pourquoi parler des sept merveilles du monde?
Quand on sait qu’y a autant de merveilles que l’on dénombre de pays

J to the P

mardi 25 mai 2010

Mélange domestique nouveau format

Bientot un nouveau magasine dans la même veine que notre blog.

The Moustached Man, JeepO

mardi 11 mai 2010

Réflexions d'un jeune homme assoiffé d'aventure

Il y a des moments qui n’arrivent qu’une fois dans une vie. Sans me lancer dans une biographie exhaustive, ma vie est en train de basculer. Non, en fait je la vois plutôt comme une belle grosse motte de plasticine qui n’attend qu’à être taponner et reformer en n’importe quoi de nouveau. Je m’explique. Après trois ans à m’user le peteux à l’université, au boulot et sur les tabourets de bars,  je deviens bachelier, je prends ma retraite du Piment Bleu et part tout l’été à l’autre bout du monde avec mes grands chums.
Je ressens la passion et l’exaltation d’un enfant la veille de Noel. Évidemment, c’est le genre de  moment dans la vie où l’on se pose mille et une questions sur la vie, sur l’avenir mais avant tout, sur nous-mêmes. Impossible pour moi d’écouter un album de zik au complet ou de lire quoi que ce soit sans que mes pensées soit aspirés dans de longues mais passionnantes réflexions. Ces moments, sont comme le dit Etienne, les ingrédients qui donne de la saveur à nos vies.
Toutefois, pourquoi attendre que la situation nous y force, que notre vie soit chamboulée, pour prendre du temps pour soi, et se remettre en question. En fait, chaque jour et même chaque personne que l’on rencontre est une occasion de penser autrement, de faire un pas en avant et de jouir de la vie différemment qu’hier.

Tel est le propos de mes plus récentes réflexions : Pourquoi vivre banalement quand la vie propose tant ? On peut aller faire du parachute au Kurdistan. On peut également se laisser pousser une moustache et devenir le leader/fondateur d’un band hommage à Queen. On peut même aller jusqu’à virer la brosse du siècle à Bangkok et se réveiller en prison avec un tatou autant odieux que non-désiré sur la joue droite. Ce n’est pas juste une question de volonté ou de guts mais plutôt une question d’amour propre. N’est-ce pas la plus grande preuve de respect envers soi-même que de faire ce que l’on veut au lieu de ce qu’il faut.

Pour paraphraser Oxmo Puccino ; La vie est ce que l’on en fait.

Il suffit de s’en donner la peine et on peut faire et être où on le souhaite. Ça peut paraître égoïste présenté comme ça, mais en fait la vie c’est avant tout la notre. Nous sommes des êtres de plaisir et selon moi, la vie c’est tout simplement ça ; savoir tirer tout le bonheur possible et s’assurer de le partager avec tout ceux qu’on aime et aimera. Comme disait le vieux dude à  Kevin Costner dans le film Champs de rêve ; «Bâtissez un terrain et les joueurs viendront». Bon ok, le proverbe est pas vraiment utilisé à bon escient mais que serait un de mes blogs sans une référence à Kevin Costner ?

Tout ça me fait réaliser à quel point on passe la majorité de notre temps à faire des choses que l’on a pas envie de faire mais que l’on se justifie disant que c’est nécessaire, que anyway, tout le monde fait ça. Qui a dit qu'il fallait économiser maintenant pour vivre plus tard? Malheureusement, trop de gens se résignent au modèle de vie rêvée à l’américaine plutôt que de suivre leurs cœurs et leurs passions. Pire encore, la plupart de ses personnes vous répondront que c’est comme ça la vie ; on vieillit, on travaille et on meurt.

Ø      Est-ce vraiment nécessaire de vieillir et de cesser de s’amuser comme un gamin excité à la simple vue de son ballon rouge? 
Ø      Quand arrête-t-on d’être jeune ?
Ø      À quel âge on ne rit plus quand quelqu’un lâche un pet ?

La réponse est que dans la vie, il n’y a pas de livre d’instruction, pas de recette miracle. La vie est une expérience unique et nous avons le plaisir immense de la découvrir. Chacun à une personnalité propre et des envies distinctes. Alors pourquoi se réfugier dans un lifestyle métro/ job de bureau /dodo,  et  grosse maitresse pouki à McMasterville? Est-ce  par crainte de l’inconnu que trop de gens n’osent pas goûter à la nouveauté. Le confort et la sécurité que leur routine leur procure est-il vraiment supérieur au sentiment de bien-être que l’on ressent lorsque l’on fait ce qu’on aime réellement ?

En bref, même dans les moments les plus banales on devrait laisser libre cours à notre imaginaire, laisser nos pensées suivre leur cours et prendre le temps de les considérer. Dites vous que chaque 10 minutes que vous passerez sur la toilette à faire caca pourrait changer votre vie. Le life a tellement à offrir que chaque jour est une occasion de découvrir, de partir à l’aventure, de grandir. Encore là, peut-être que ce blog n’est rien d’autre que les réflexions naïves d’un fan de Lynyrd Skynyrd qui part bientôt pour voyager sa vie. Mais je n’y peux rien. C’est plus fort que moi, j’ai un besoin de défi et une soif de savoir insatiable. Tout ça me mènera je ne sais où, mais c’est ce qui fait la beauté de la chose. Heureusement dans ces moments, il y a toujours ce bon vieux Lennon pour me rassurer en me susurrant à l’oreille :

«You may say I'm a dreamer, but I'm not the only one»










J to the P

jeudi 6 mai 2010

I've got a feeling

Fin de mon bac, les amis sont là, les jolies femmes en robe de bal, tout le monde est beau y compris moi-même avec ma belle cravate et fraichement rasé (pas de moustache pour une fois dans ma vie) on a juste un bal de fin de BAC. Une dernière rencontre avec des amis et amies qui partent vers l'extérieur pour tenter leur chance dans l'inconnu et un nouvel emploi, un long voyage ou n'importe quoi d'autre qui leurs font plaisir à mes chers collègues d'étude.

Un après bal mémorable avec plein d'anecdotes (tel un ami qui vomi et qui gagne la reine du bal) et un premier prix pour un ami qui a réussi à convaincre une fille d'avoir des relations sexuelles avec lui dans un cimetière, ceci est selon moi une des choses les plus drôles que j'ai entendu dernièrement.

Un sentiment de réussite et de fierté... voila ce que je ressens.













Et je vais me gâter en mettant une belle photo d'avant bal, et oui, ces photos que les mamans (sans exception) vont prendre avant votre bal, c'est une loi non écrite, mais c'est toujours le cas, nos parents sont fiers de nous et il suffit seulement de l'apprécier.

J'ai découvert une nouvelle passion depuis janvier 2010, cette étrange sensation de réalisation et de nouveauté change un peu mon atmosphère de vie.

Je débute l'enseignement au Cegep de Rimouski, me disant que je ne m'attends à rien sans BAC, je me retrouve en train de donner des cours à des étudiants pareil comme moi (voici maintenant 4 ans).

Ceux-ci en attente de savoir, de concret pour une connexion réaliste et humoristique envers mes étudiants, et bien évidemment, comme moi même lors de mon DEC, une certaine arrogance envers le professeur.

Lorsque le temps d'être sérieux et qu'il s'agit d'une information ou théorie utile dans la vie de tous les jours, les élèves ne parlent plus, ne réagissent plus, mais sont attentifs au plus haut point, me regarde et prennent chacun des mots qui sort de ma bouche avec le plus grand sérieux et respect. Juste de voir les yeux brillants me montrant une complicité lors d'un simple moment d'échange, c'est ça la magie de l'enseignement. Ces moments n'arrivent pas souvent et peut-même jamais pour certain, mais j'en ai eu cette session et laissez moi vous dire que la sensation était tout simplement incroyable, inexplicable et tout simplement magnifique.

Je ne vous dit pas que je suis le meilleur professeur de tout les temps, loin de la, mais je crois que j'ai réussi (en tout cas je l'espère) à les toucher d'une certaine façon et c'est ce qui me donne cette nouvelle passion qui est l'enseignement. Je croyais commencer à travailler dans une entreprise et ensuite (5-10ans) devenir professeur au Cegep pour tenter l'expérience, mais après cette session (qui termine le 21 mai), je ne pouvais pas refuser cette opportunité et je peux dire que j'adore ça.

Il est peut-être trop tôt pour le dire, mais je suis sérieusement tombé en amour avec cet emploi et ce, en complétant mon BAC en sciences comptables dans la même session. Je veux aussi remercier Gilles P. et Marc P. de qui j'ai appris le plus dans ma vie étudiante du Cegep et qui sont pour moi des modèles à suivre pour une belle vie remplie.

Lors de mon séjour au chalet de Marc P., une discussion sérieuse qui tirait seulement sur une seule conclusion que je n'avais pas vu encore et qui était présente depuis longtemps, mais qui devait être formulé en mot par un mentor si je peux l'appeler ainsi:

'' La vie est bonne ''

Ces 4 petits mots ne sont pas compliqués, mais nous ne sommes pas capables de les dire avec une telle sincérité et véracité. La franchise dans le ton de la voix de Marc, son visage sérieux et honnête m'ont fait réaliser de la chance que j'avais présentement et d'apprécier le moment, non, la vie qu'on a.

Je lui ai répondu moi aussi en prenant un certain recul sur la question, penser, réfléchir et comprendre cette notion si simple à la fois complexe et de bien formuler ma réponse qui était tout aussi clair et réelle:

Oui, la vie est bonne.

Il faut donc apprécier tous ces moments de la vie qui semble si anodin, si inutile comme boire un bon café assis au bout du quai d'un chalet l'hiver en regardant au loin et constater le calme de l'hiver, ca peut paraitre con, mais ces moments font notre vie, quand on s'arrete un peu et qu'on les savoure, on peut dire que l'on vie.

On doit aussi se faire plaisir pour ne pas regretter et se rendre compte qu'à 40 ans, on dit j'aurais dont du faire ca.... On doit essayer tout ce que l'on veut, partir à l'aventure, vers l'inconnu, élargir ses horizons, découvrir des nouvelles passions et finalement prêtre d'orignal (ou bout de criss) profiter de la vie et arrêter d'être monconle avant notre temps, et non je ne pointe pas vers toi (inconnu qui se connait). Nous avons tous des moments sombres, c'est inévitable et ils sont plus longs que les moments heureux, mais somme tout, les bons moments sont en grosse partie notre vie, on ne s'en rend pas compte ou on ne les prends pas à leur juste valeur.

Et bien voilà, je suis maintenant bachelier et je savoure chaque instant de ma vie présentement.

Alors je vous le dit, je suis présentement heureux, je vis et je le dis avec la plus grande honnêteté à tout le monde, mais plus particulièrement à vous, nos infimes lecteurs:

La vie est bonne


La Moustache Savoureuse


mercredi 31 mars 2010

La face de transport en commun

Ferme les yeux et imagine un visage pleinement confiant, inspirant réconfort et chaleur.

Imagine le visage du guitariste de Queen, Brian May.

Et bien, la face de transport en commun c’est tout le contraire.

Pour les gens de l’extérieur de Montréal ainsi que pour les écolos (lire, personnes qui font pipi dans la baignoire) qui se balade en BIXI, une petite synthèse du fonctionnement de la Société de Transport de Montréal (STM) s’impose : Peu importe le quartier, le jour ou l’heure, des gens s’entassent dans des wagons de métro étouffant de chaleur et d’odeur de vieux pieds ou se compactent à qui mieux-mieux dans des autobus aussi pleins qu’un kleenex au mois d’avril.

D’ailleurs, les gens qu’on y trouve sont bien souvent assez stéréotypés. On y voit des vieux moustachus indiens, des nounous juives avec une poussette 12 places, des sosies de 50 cents, des plounes en manque d’attention qui ont le string remonté jusqu’au menton et bien évidement, l’occasionnel douchebag habillé en complet-cravate qui parle fucking fort dans son criss de cellulaire.

Tu sais quoi mon homme? Sacres-toi en bas du 5e. T’as un toxedo mais tu prends l’autobus. Allo-o ?! Personne-y croit à ton petit numéro. Ta vie c’est de la marde. C’est clair que t’as pas une vraie job de big shot. Tu travaille surement au Tim pi tu gagne à peine assez de blé pour payer ta correspondance afin de te pavaner avec un «suit» que t’as dû voler à l’Armé du Salut.

De retour à nos moutons. Tout ça pour dire que même si les transports en commun sont fréquentés par une panoplie de gens différents, ils partagent tous ou presque une chose en commun; leur maudite vieille face plate; aussi connue sous le nom de «face de transport en commun» (F.T.C.). Arborer une face de transport en commun n’a rien de difficile. Il suffit de mélanger les expressions faciales suivantes : être pissed à cause que t’as ton 8 à 5 dans l’fion, ressentir aucune confiance en soi, avoir une crainte terrible des étrangers, éviter à tous prix le moindre contact visuel et surtout, mais surtout ne pas sourire ! En fait, à bien y penser la face de transport en commun est tout à fait comparable au visage d’un criminel néophyte avant son premier délit.

Mes quelques années d’expérience à Mourial m’ont apprise deux choses. Un, c’est drôle en sivousplait un pigeon qui picosse dans une flaque de vomi au coin de la rue Partenais. Secondo, les seules personnes qui sourient dans les transports viennent de régions et ignorent cette loi non-écrite ou bien ce sont des gens qui fantasment que tu sois assis sur leur visage, déguisé en canard, avec une patate dans bouche.

Somme toute, faire un tour de transport en commun c’est tout un tour de manège. Tu entres dans le bus et tout le monde a une sale gueule. L’ambiance et l’odeur suffit à te convaincre que tu viens d’entrer dans le vestiaire d’une équipe de baseball Portoricaine qui vient de perdre une game. Pour une image mentale encore plus précise, t’as l’impression d’être entré dans un bus qui raccompagne le casting du film Die Hard après un tournage. Oh oui, les gens sont laids, sales et puant à ce point.

Plusieurs questions s’imposent : Comment est-ce que la STM fait pour voler les sourires des voyageurs? Où les cache-t-elle et dans quel but? C’est tu avec ça qu’ils font les jujubes rouges en forme de bouches? Mais surtout, la question qui brûle mes lèvres est : Comment faire pour changer cette situation pour le moins rébarbative?

Ayant l’imagination aussi fertile que l'est le père à Marc-Antoine (l’homme a quand même eu 7 enfants !!), j’ai imaginé quelques options pour enrayer ce fastidieux fléau facial.

- Remplacer les panneaux publicitaires par des jokes cochonnes.
- Mettre du tapis de mini-putt sur les planchers.
- Combler une des places assises avec une réplique grandeur nature de Leslie Nielson
- Substituer les chauffeurs réguliers par des clowns de profession.


Station Mélange Domestique. Terminus. Merci d’avoir voyagé avec la STM,


Jean-Philippe feat. ma F.T.C.