Mélange Domestique: Le UN juillet

De retour de vacances,

C'est de cette façon qu'on se rend compte que c'est vraiment de la merde revenir de vacance, tout ce qu'on veut faire ou réaliser tombe dramatiquement à l'eau et voilà que la routine recommence. Je ne parle pas de la routine du matin du plombier, les trois ''C'' : café, clope, caca, mais bien celle de la vie de la majorité d'entre nous, réveil, travail, soirée entre chums ou seul pour s'occuper comme on peut.... et le tout recommence jusqu'au jour où on se dit: j'ai besoin de vacance.

Je cesse immédiatement de radoter sur les parties déplaisantes de la vie qu'on mène et j'entre dans le ''vif du sujet'' (citation prise à partir des longues heures peu divertissantes et carréement inutile de mon français au Cégep), mes vacances.

Jour 1:

On monte a Québec et on a du fun en masse avec des amies et amis, un incident de plotte péter sur une barre de métal rend le tout totalement hilarant et prend des allures démesurés lorsqu'une propriétaire frustrée et très fortement mal baisée (à se demander si elle n'est pas un fan de se mettre des objets spéciaux dans les fesses genre set de clé-allen, à cause de la forme) arrive en se demandant ce qu'on fait là.

Un trajet de bus divertissant avec une jeune pluche qui s’échappe une boule de crème glacer sur sa plotte d’agace-pissette et qui rit en se montrant les bobettes et son poil fraîchement là dégageant une légère odeur de MTS partout dans le bus, une jupe tellement courte qu’un infime pet peut soulever révelant son camel toe souillé. Voici comment éviter ça cocotte: un anti camel toe-

Bref, on se couche vers 2-3 heures du matin un peu magané en s'assurant bien sûr de parler de l'incident de la barre de métal, même si on sait qu'on est le premier demain et qu'on se lève à 8am et qu'il faut être en forme, maudit qu'on est cave

Jour 2:

J’aide des chums à déménager à Québec et le premier juillet, ce n’est pas tout le monde qui possède une lueur brillante d'intelligence pour être sorti de leur appartement pour que les nouveaux locataires puissent entrer et je ne parle pas de 2 boites, mais bien de plusieurs et des électroménagers qui n'en finissent plus.

Un frigo par ci et un poêle par là, une jonglerie de fournitures d'appartement et des rencontres surprenantes avec les pères de nos amis. Bien qu'ils ne sont plus dans la vingtaine, ils matent encore les chicks dans la rue, mange leur pizza à une main sans assiette de carton debout sans appui et nous parle un peu de leur vie, et cette fois, c'est l'expérience qui parle avec quelques bières dans le nez. Alors, sans plus tarder, je lève mon couvre-chef pour ces hommes qui n'ont toujours pas perdu la main et le mot pour rire ou simplement dire de la marde drôle. Vieillir ne semble pas si mal finalement.

Enfin, direction Montréal, ou la ville que tout le monde conduit mal, comment tu penses dépasser une van sur la 20 quand tu roules a 102 km/h, maudit épais, c'est alors que les discussion s'anime en voiture et que finalement le monde épais sur la route sont au moins divertissants et on peut dire toute la marde qu'on veut il ne nous entendent pas, alors pour toi connard du volant je te dit: tu chauffes aussi bien qu'un cul qui a le flu.

Mourial, la nouvel appart de nos chums, tout de suite en entrant j'ai le plaisir de me faire offrir un magnifique verre de pastice, pour ceux qui ne connaissent pas, le pastice est une liqueur 40% qui goûte la réglisse noir, rudement noir, au début on se sent cool, mais après quelques jours à boire de ça on dit: j'técoeuré en criss de boire du pastice, c'est même pas bon calisse, et finalement se rendre compte que personne aime ça cette cochonnerie la.

Jour 3-4-5-6-7:

Avec des chums comme ça on ne fait tout simplement que profiter de nos journées une à la fois en appréciant les moments toujours plus et se dire que c'est plate en criss rester loin de ses meilleurs chums, alors sur ce mes potes, je vous lève mon verre et sans aucune pensée un toast à ce merveilleux voyage à vous : les chums.

Les détails des niaiseries se résument à pas mal de gars chaud, dont une fois l'après-midi, des Wake-n-Bake, pisser sur la galerie devant des voisins inconnus en les saluant, du barbecue vers 2 am, écouter de la musique tout le temps, un kid avec un gilet don't fuck with M. Clean, se réveiller a chaque matin avec du Queen, chanter du Offenbach haut et fort, être en chest dans la ville de Montréal pendant 80% du temps, prendre un bain et se cacher les couilles avec une biere, regarder les belles femmes de la ville, manger du baloney cru, se tromper de bus pour se ramasser dans un Hood qui est vraiment pas le nôtre, se faire voler son vélo après 3 jours, vomir, manger de la Junk à chaque jour, trouver que la rue Van Horne ressemble à Van Horny, remplir une canne de fèves avec des botchs de clopes, avoir des discussions sur n'importe quoi comme si manger une femme était nécessaire…. c'est pas une question avec beaucoup de réflexion, rire des pets fait avec la plus grande élégance dans la face d'un ami, acheter des vinyles, aller voir John Butler live qui est complèment fou, faire un pool de mort complement défoncé(RIP Michael, tétait mon premier pick maudit salaud), avoir l'air petit à l'eau frette, manger des petits burgers, voir un dude dans le métro qui a un shirt disant ''ASS, the other vagina'', roter plus fort que les autres (bravo Vincent, tu mérites une plaque commémorative) et finalement se serrer la pince et dire qu'on est content d'être chum en criss.

Et puis, on doit absolument parler de choses d'homme: le CH. Finalement, ils ont crissé capitaine (caca) Koivu à la dompe (maudit bon à rien), Higgins est parti à la garderie pour réapprendre à jouer au hockey ou essayer de comprendre ce qu'est un power forward, ou simplement l'épeler, et des vrais joueurs de hockey arrivent, belle saison en perspective, Bob s'est finalement remis de l'échange de sa fille au sharks (désolé Bob)et a bougé. Le canadien il faut en parler tout le temps, je le pensais pas, mais ça fait vraiment parti de nos vies.

Jour 8-9:

De retour à Québec, après une pluie torrentielle sur la 20, où les chauffeurs épais se colle sur les vans, l'endroit avec le plus d'eau, encore des caves au volant, coudons est-ce qu’ils se font épiler la poche à la cire chaude pendant qu’ils conduisent: criss de douche...

Bref, back in Qc, un souper avec mon vieux Gill, au snack bar chez moka dans Limoilou, là ou la graisse est même sur les napkine, mais criss que c'est bon. Par la suite, je me retrouve solo dans la belle province, je passe un peu de temps dans le vieux et va voir ma grand-mère. Un petit allo de son petit-fils, les grands-mères aiment tellement ça, c'est comme leur jeunesse qui revient.

Ensuite, un tour à la folie furieuse du Cinéplex Odéon à 5$ l'entrée, c'était l'euphorie totale, une pitoune c'est pété la face dans une vitre, elle pensait que c'était une porte ouverte, son chum riait énormément d'elle, pure awesomeness, on pense tous la même chose, mais sa va nous arriver un jour et on va être en maudit, pour finalement en rire et se rendre compte que ça fait partie des étapes de la vie, se péter la face dans une vitre trop propre. Le lendemain, un souper dans le vieux avec une mademoiselle qui va me faire monter à Québec plus souvent pour la revoir...

Après une impressionnante mise en scène de la part du Sun Circus, gratuit et complètement malade, (ca prend des couilles grosses comme des souliers de clown pour faire un show comme ça), je suis vers le retour à mon vieux Hood de riki.

C'était pas facile, le soir tard après une soirée en belle compagnie, la musique au fond dans le char en fumant des clopes pour rester éveillé, social distortion au bout en criant les paroles jusqu'à ce que ma voix sonne vieille comme bob barker, planer sur un solo de Jimi Hendrix, ou simplement constater les tas de vinyles que je me suis acheté dans ma semaine et prévoir une séance de musique comme les boys savent si bien le faire,

2h30 am je travaille demain, criss que j'ai hâte d'être en vacances...

Bonne nuit dans vieille vie de marde!

Le Moustachu