Twit Palace

Ce matin en buvant mon café (bon ça y est je raconte déjà ma vie, maudit blogue fif) je suis tombé sur un article plutôt stupide expliquant pourquoi et comment utiliser Twitter. Tsé, si t’as besoin d’une chroniqueuse de sympatico.ca qui fait autant de fautes qu’elle a de poils entre les seins pour te convaincre que tu devrais t’en servir c’est que t’en a pas besoin fuck all. Pour ceux qui ne sont pas familier avec ce nouveau moyen de communication des pauvres en voici un résumé. C’est un site où tu post de brefs messages mettant le monde au parfum de la moindre petite update dans ta vie. À première vue ça l’air d’être de l’esti de dompe, certes, mais faut dire que la rédactrice a un excellent argument pour vendre sa salade. Salade pourrîte soit-dit en passant. Tout le monde est sur Twitter sauf toi. Les stars d’Hollywood, Renaud «Blackberry» Lavoie, même Barack Obama possède son propre compte.

Convainquant eh?!

Pas sûr moi. Si tu pense réellement que ce monde là ont du temps à perdre pour raconter leur routine à des geeks boutonneux, t’es un peu naif, voir vraiment niaiseux. Ça s’appelle du PR, public relation. Ça ca veut dire que c’est des ptites secrétaires bouffies trop laides pour facebook qui usurpe l’identité de la dite-vedette pour en présenter l’image souhaitée. C’est rendu que même le pape est sur Twitter. Crime, y’a de la misère à se rappeler son nom de famille fec ya mis un chiffre, pense tu vraiment qu’il sait se servir d’internet? Pi même si c’était le cas, y trainerait pas son laptop pendant son homélie ?! Mais bon essayons quand même d’imaginer à quoi peut ressembler son profil twitter.

6h58 : Je me mousse le créateur (no offense Dieu) devant mon signet/prière de Marie-Madelaine.

7h29 : J’enfile ma soutane et secoue mes draps parsemés de retailles d’osties.

7h34 : Je mange un bagel afin d’éclipser les rumeurs antisémites à mon sujet.

8h00 : Je lance un peu d’eau soit disant bénite sur les maudits tannants assemblés sous ma fenêtre.

8h46 : Je passerai le reste de ma journée à creeper sur les profils des petits gars de la chorale du Vatican.

Yaaaaarg ! Maudit que ça m’exaspère ste site de marde là. Prend juste le nom, Twitter. Twit, heille c’est vendeur ça ! Ça prouve bien que le monde est cave. Y’aurais appelé ça «Le forum des laidrons avec des petits pénis» pi le monde se serait garochés dessus pour s’assurer de garder contact avec des gens qui pour la plupart on s’en calisse. Faut croire que le monde ont pas assez de facebook pi d’msn. Arrive en ville bout’ciarge, même si tu reste 10 heures devant ton écran tu va pas bronzer fec décroche pi fais toi des vrai amis. Looser.

Non mais bateau à voile, quand c’est rendu que t’es pas capable de manger un pouding jell-o sans ressentir le besoin ardant de le faire savoir à tout le monde c’est que ta vraiment pas de vie.

Juste une petite remarque comme ça, ça intéresse personne s’que tu fais. OK !?!

Si tu te cherche désespérément de quoi à faire et que t’as aucune passion pi que tu connais rien bin joue-toi des shorts pi sacre nous la paix avec ta vie misérable.

Comme si l’existence même de ce site n’était pas suffisante pour satisfaire les chialeux de marde dans mon genre, les utilisateurs ont également un vocabulaire spécialisé relié à l’usage de cette cochonnerie. Par exemple, dans la culture Twit, existe l’expression to Tweetup : c-a-d, quand des usagers de Twitter se rencontrent dans la vrai vie…hum je viens de vérifier dans le dictionnaire, j’ai même appelé Paul Houde pi que tu sois un twit (er), un mangeux d’algues unijambiste ou bin l’horticulteur David McCoy, ça s’appelle encore une rencontre. Le seul dérivé similaire que je vois possible est : «to hook-up», soit 2 hookers qui se rencontrent.

J‘entend du monde qui disent que si t’as pas twitter ou autre web 2.0 c’est que t’est vieu jeu, trop orgueilleux ou pas assez cool. Euh non, c’est juste que j’ai des chums, pi que je préfère faire des nouvelles affaires plutôt que perde mon temps à relater celles que j’ai déjà faites. En passant je suis conscient de l’ironie de dire dla marde à propos de la vie virtuel en plein sur un blog, mais bon, si je me contente de crier mes bêtises sur le toit de mon bloc y’a juste le vieil indien qui quête sul coin d’la rue Barclay qui va m’entendre et me dire d’aller me tricoter un pull avant qu’il m’éclate le beignet.

J to the P