mardi 2 février 2010

Hymne aux faiseurs de caca dans la pan en alu

Pour ceux qui n’ont pas encore compris, le titre fait référence à l’épisode de South Park où Cartman joue compulsivement à World of Warcraft au point où il ne se lève plus pour aller à la chiotte; sa mère doit tenir une pan en aluminium sous son cul question de ne point interrompe sa vie virtuelle.

Au moment où j’écrit ces mots, je me rend compte à quel point c’est curieux que je n’aye pas encore écrit de blog au sujet des petits gros qui passent leurs vies enfermé devant leur bébelles électroniques. L’expression «petit gros» est utilisée ici au sens figuré, car pas besoin d’être gros pour être un «petit gros». C’est une mentalité, un style de vie. Par exemple, une fille peut avoir un corps méga chaud, mais être ce qu’on appelle, une torche dans tête!
Aujourd’hui, tout d’un coup, ma haine envers ces énergumènes est revenue me frapper en pleine face telle une boule arbondissante qu’on aurait lancé trop fort. En effet, je suis tombé sur un article qui relatait l’histoire d’un gars qui s’est marié avec un personnage féminin d’un RPG japonais du style Final Fantasy. Genre tu le vois, à ’église ‘aponnaise avec le prêtre, sa famille, et ses amis. À ses côtés, sur l’hôtel, on retrouve un beau petit cadre présentant l’avatar de sa cyber-dulcinée.

Définitivement, y’ en a qui aime pas ça coucher avec des filles

J’ai même vu dans le journal de ce week-end, un article traitant de gens accros à l’internet. Je ne parle de preteens qui pensent ne pas pouvoir se passer de leur beau petit PalmPre. Je parle ici de personnes pour qui l’internet est une réelle pathologie, pour qui c’est une véritable drogue DURE. Les psychologues de partout dans le monde rencontrent un nombre toujours grandissant de gens coincés dans l’enfer de la cyber-narcotique. Ce n’est pas tout, ils estiment même que l’addiction au Web est similaire à celle que créer la pourde ou l’héroïne. 

Je me demande pourquoi la vie virtuelle prend tant de place dans le quotidien de tant de personnes. Plus particulièrement dans celle des lardons binoclés?

Si j’avais lu la fin de l’article j’aurais surement de bonnes réponses à vous apporter. Mais je trouve ça vraiment plus drôle d’ignorer ce qu’ils disent et d’inventer un paquet de conneries au sujet de ces boutonneux. Boutonneux certes, car ils passent leur temps à taper sur les boutons de leur clavier ainsi qu’à drainer ceux de leur acné.

Selon moi, l’internet offre à ces petits rondouillards la chance de se présenter sous un meilleur jour, de se réinventer. Le problème est que plusieurs d’entre eux s’y perdent et s’y sentent mieux. Il serait important de tracer une ligne ferme entre le web et la vraie vie car les interactions et les relations qu’on y entretient sont de natures bien différentes. C’est un peu comme si tu rencontre une fille, que tu lui demande son numéro de téléphone et qu’elle te répond de l’ajouter sur facebook. Tu le sais que ton chien est mort. En gros, c’est comme si elle te disait :

-                          «T’es pas assez hot pour la vie one-on-one, mais t’est un trophée de plus à ajouter à ma liste de cyber-amis. »

En d’autres mots:

-                          «Au moins tu va pouvoir passer ton image de profil dans Photoshop question d’avoir l’air moins laid et que j’aye pas trop mal aux yeux quand je te vois, maudit cornet.»

Mais elle ne dirait pas ça, car ça prend des couilles et/ou de la confiance en soi pour dire les vraies affaires. Tandis que devant un ordinateur, un seul doigt est nécessaire pour oser faire, dire et être ce que nous ne sommes pas nécessairement.

Tout ça pour en venir au fait que nous sommes devenus une génération où le web est considéré comme une drogue si dure qu’il en coûte 14000$ US pour s’en faire soigner dans un centre de désintox spécialisé en la matière. Simonac ! Ya tu juste moi qui crois que de mettre les «petits potelés» dehors, à coup de pied au cul s’il le faut, et de leur donner un ballon rouge suffirait. Sinon, imprimez de la soft sur leurs ballons, vous allez voir qui vont sortir jouer dehors, (move de main à la taxi-22), sur un esti de temps. Reste plus qu’à souhaiter que l’hyper-sexualisation des jeunes filles persuadera les jeunes garçons que la vraie vie donc les blowjobs dans le bus sont bien mieux qu’une partie de Counter-Strike contre des asiatiques inconnus qui finissent toujours par te crisser une volé de toute façon.

Je finirai cet éditorial avec ces sages paroles. Si tu ne t’aimes pas, au lieu de te cacher derrière un écran d’ordi, lit donc un bon livre. Apprend donc à jouer d’un instrument de musique ou bien entraines des puces savantes. Au moins quand tu seras sur ton lit de mort, tu pourras te retirer en sachant que tu as appris quelque chose d’utile si ce n’est que l’habileté à écrire le français comme il faut.


C’était mes deux cennes,
Jean-Philippe B.


1 commentaire:

  1. salut je mappelle fatAss24 sur world of warcraft viens me peter la cenne avec un elf sinon je te lance une grenade mister T.

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